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La fin du fan art Ghibli : pourquoi cette transition ?

Cet article présente les raisons pour lesquelles Camille Poli emprunte, dès 2026, une nouvelle direction artistiques tout en restant fidèle à son univers.

Décembre 2025

Depuis plusieurs années, mes illustrations inspirées de l’univers Ghibli ont occupé une place importante dans mon travail. Elles ont accompagné mes débuts, mes premières expérimentations à la plume, et l’évolution progressive de mon univers. Jiji en fleurs vient clore ce chapitre : il s’agit de ma dernière œuvre fan art Ghibli.

Cette décision marque la fin d’un cycle que j’ai voulu terminer proprement, au moment où mon univers créatif se structure autour de directions plus personnelles.

Jiji en fleurs

Les débuts

Pour comprendre cette transition, il est utile de revenir sur quelques pièces qui ont jalonné ce parcours. Elles témoignent des influences qui ont nourri mes débuts et de la place qu’a occupé Ghibli dans ma pratique.

Mon évolution

Mes premières illustrations reprenaient directement des personnages Ghibli. C’était une manière d’apprendre, d’affiner mon trait et de tester la patience nécessaire au dessin à la plume.

Les Premières explorations

2021

Totoro aux fleurs noires

Rapidement, les fleurs sont entrées dans la composition. Elles ont apporté une nouvelle lecture de l’image et ouvert la voie à une démarche plus personnelle.

Les Premières intégrations florales

2022

Chat bus aux fleurs rouges

Certaines pièces, plus ambitieuses, ont permis de pousser la technique : densité des motifs, rythme des pétales, équilibre entre figure et arrière-plan.

Des oeuvres plus ambitieuses

2023

Totoro aux fleurs rouges

Les influences japonaises commencent à se détacher du fan art pour devenir un langage graphique à part entière. De nouvelles couleurs jusqu'alors inconnue de mon univers font leurs apparition.

Des tendances hybrides

2024

Sophie

Jiji en fleurs reprend les codes du fan art qui ont accompagné mes débuts. Cette oeuvre sonne comme un retour aux sources avec, cette fois-ci, une touche plus personnelle dans le choix du personnage — un chat — faisant écho à ma fidèle assistante de tous les jours, Neva. Une conclusion naturelle et cohérente avant l’ouverture du prochain chapitre.

L'oeuvre de clôture

2025

Jiji en fleurs

Bien que le fan art m'accompagne depuis mes débuts, il a aussi ses limites naturelles : il restreint l'espace créatif, il ne me permet pas de construire un univers pleinement personnel et enfin, il n'est malheureusement pas adapté au travail avec les galeries.

Aujourd’hui, ma pratique a gagné en maturité. Le trait à la plume, la faune, la flore, et les influences japonaises forment désormais un langage qui peut exister sans s’appuyer sur des références externes.

Arrêter le fan art n’est donc pas une rupture, mais bien la suite logique de mon évolution artistique.  La première illustration de ce nouveau chapitre sera présentée dans la prochaine newsletter, à suivre ...

Pourquoi arrêter le fan art Ghibli ?